LES POÈTES
Pierre Reverdy

Sa tête s’abritait craintivement sous l’abat-jour de la lampe. Il est vert et ses yeux sont rouges. Il y a un musicien qui ne bouge pas. Il dort ; ses mains coupées jouent du violon pour lui faire oublier sa misère.
Un escalier qui ne conduit nulle part grimpe autour de la maison. Il n’y a, d’ailleurs, ni portes ni fenêtres. On voit sur le toit s’agiter des ombres qui se précipitent dans le vide. Elles tombent une à une et ne se tuent pas. Vite par l’escalier elles remontent et recommencent, éternellement charmées par le musicien qui joue toujours du violon avec ses mains qui ne l’écoutent pas.



시인
피에르 르베르디 지음, 최성웅 옮김

겁에 질린 머리, 전등 아래 숨어든다. 남자는 초록, 눈은 빨강. 거기엔 움직임 없는 음악가가 있다. 그는 잠을 잔다. 잘린 손이 비참함을 잊게 해줄 바이올린을 연주한다.
어디로도 다다르지 않는 계단이 집을 휘감아 오른다. 어디에도 문과 창문은 보이지 않는다. 지붕 위 그림자들, 허공으로 몸을 내던진다. 차례차례 떨어진다. 상잔은 일어나지 않는다. 재빨리 계단을 타고 올라 반복을 거듭한다. 영원의 시간, 그림자를 매혹한 남자, 듣지 않는 손으로 바이올린을 켜고 있다.


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